L’Attirail nait sur les routes en 1994. Lors d’un road trip, Xavier Demerliac (guitare) et Jean-Stéphane Brosse (accordéon) définissent l’esthétique du futur groupe : créer une musique acoustique imaginaire, en mélangeant avec humour frontières et géographies.
Dès le premier album, Musiques des Préfectures Autonomes (1996), L’Attirail séduit la critique par son style : musique décalée, post-tradition, mix de cultures et de sonorités.
L’atmosphère créée par cette musique, en apparence simple, et en réalité complexe, est tout à fait propice à la dissociation en douceur de l’auditeur ou spectateur d’avec son socle, et son départ vers des contrées familières mais inconnues.
1999 est une année charnière : Jean-Stéphane s’éloigne pour d’autres aventures, c’est l’année de la première BO (Peau Neuve d’Émilie Deleuze), et c’est aussi le début d’une collaboration avec naïve sur 3 albums.
Les années 2000 voient les concerts s’enchaîner (Printemps de Bourges, Fête de l’Huma, L’Olympia avec Kusturica….) et de nouvelles musiques de film (Mon meilleur ami de Patrice Leconte…).
Après 6 albums à construire une Europe virtuelle allant de Paris à la Mer Noire, des Balkans à l’Asie Centrale, le groupe bifurque vers l’ouest et enregistre à partir de 2009 une trilogie du Grand Ouest aux accents mexicano-rock (les 3 W : Wilderness, Wanted Men et Wire Wheels )
Dorénavant l’univers de L’Attirail est multifacettes, créant une musique toujours plus visuelle avec les grands espaces et la connexion à la nature comme fil conducteur.
L’Attirail et CSB Productions produisent ensemble les œuvres du groupe depuis La part du hasard en 2017, et les clips réalisés par Ira Wiz participent pleinement à son univers musical.
Et bien sûr l’humour est resté dans cette nouvelle série de voyages oniriques, avec la complicité revigorante de Sidi Bemol, allant de différentes expériences nautiques dans le désert avec How To Swim In The Desert au développement mondial d’un réseau d’Honorables Correspondants du groupe.